25 mai 2023
Le Rassemblement des Opticiens de France qui militait déjà depuis sa création pour l’amélioration de l’accès aux soins des Français, s’est engagé logiquement dans la réforme, en signant l’accord fondateur du 100% Santé en juin 2018.
Depuis la mise en place de la réforme, la profession s’est attachée à deployer le 100% santé dans des conditions difficiles, avec une réforme entrée en vigueur en 2020, durant la crise sanitaire.
En avril 2023, une étude Xerfi Specific, réalisée pour le ROF, montre que les principaux objectifs initiaux de la réforme ont été atteints :
Le ROF se félicite de ces chiffres qui témoignent des effets concrets de cette réforme sur l’accès aux soins optiques des Français alors même que ce marché est marqué par de fortes particularités structurelles : un marché largement équipé avant la réforme, une bonne couverture par les complémentaires santé, un marché très concurrentiel sur lequel des offres à RAC 0 existaient avant la réforme.
Alors que s’ouvre la concertation pour une seconde phase de la réforme, le ROF, ouvert à la discussion, estime possible d’améliorer encore l’accès aux soins. Les études de la DRESS (Etudes et résultats n°1236 de juin 2021), le rapport du HCAAM de janvier 2022 et le rapport annuel de la complémentaire santé solidaire de 2021, montrent que les publics les plus fragiles restent souvent dans l’ignorance de leurs droits.
Pour Stéphane Corfias, Président du ROF, « Nous attendons maintenant que le Gouvernement précise ses attentes, la méthodologie de travail et le calendrier de la concertation. Pour les opticiens, il n’y a pas de sujet tabou et pour les professionnels de santé que nous sommes, tout ce qui peut être fait pour l’accès au soin des Français, doit l’être. Cela toutefois en tenant compte des réalités économiques : notre secteur est de plus en plus pris dans un effet ciseaux entre des prix limites de ventes non indexés (Panier A et réseaux de soins) versus une augmentation de l’ensemble des coûts fixes en période de forte inflation. C’est une situation qui devra être traitée lors des négociations afin d’assurer la pérennité de nos professionnels de santé sur l’ensemble du territoire. »