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Promise par le Gouvernement lors de la signature de l’accord du 100% Santé en 2018, réaffirmée comme un nécessité dans le rapport IGAS sur la Santé visuelle en 2020, la réingénierie du diplôme n’a que trop attendue.
Ce constat partagé amène les syndicats représentatifs des opticiens-lunetiers à saluer unanimement l’universitarisation à venir de notre formation. En plus de moderniser un cursus officiellement inchangé depuis 1997, une troisième année d’étude permettra de renforcer les compétences de professionnel de santé de l’opticien pour adapter son exercice à l’augmentation rapide des troubles visuels des Français.
Le ROF travaille avec les autres syndicats d’opticiens à un référentiel des activités et compétences détaillées destiné à adapter la formation de l’opticien de demain.
Celui-ci met en application notre souhait de développer les activités suivantes :
Président du ROF
L’universitarisation de notre formation amènera une part croissante des opticiens à poursuivre leur formation en master et en doctorat.
En parallèle, afin d’accompagner cette dynamique, nos syndicats appellent à la création d’un master d’opticien de pratique avancée, qui pourrait également être accessible aux orthoptistes. Les professionnels formés, qui n’auraient pas vocation à exercer en magasin, auraient compétences pour suivre des patients affectés par des pathologies visuelles diagnostiquées, à intervenir en milieu scolaire ou en institutions (Ehpad, hôpitaux…) et à réaliser la prescription du jeune adulte.
Le second sujet de préoccupation majeure du ROF concerne l’attractivité du métier auprès des jeunes, dont la perception du travail a évolué, avec notamment une quête de sens accrue et un rapport à l’engagement professionnel qui a évolué depuis la crise du Covid-19.
Afin d’aborder cette question, un groupe de travail dédié a été mis en place pour repenser l’approche du métier pour les jeunes générations ainsi que pour valoriser la reconversion professionnelle.